

L’association SEUIL, fondée par Bernard Ollivier, écrivain-voyageur, propose un séjour, dit « de rupture ». C’est une prise en charge individualisée – un jeune et un adulte accompagnant –pour une marche en moyenne de 1 600 km (de 60 jours à 100 jours). La majorité des marches se déroulent en Espagne et en France. Ces marches sont proposées à des jeunes filles et garçons, de 14 à 18 ans suivis par les services de l’ASE ou de la PJJ, dont des jeunes incarcérés en Établissements Pour Mineurs (EPM) ou en Maisons d’Arrêt (MA).
Ces jeunes ont bénéficié́, pour la plupart d’entre eux, de différents placements en foyers éducatifs, centres éducatifs renforcés, familles d’accueil…
Les difficultés rencontrées par ces jeunes sont de plus en plus difficiles : problèmes psychiques graves, addictions diverses, victimes de violences et d’exploitation sexuelles. Ils ont connu de multiples ruptures, des événements traumatisants, des trajectoires fragmentées, des environnements toxiques (violences intra-familiales). Ils sont souvent en grande détresse. SEUIL propose une alternative originale à toute autre forme de prise en charge, en misant sur le compagnonnage, la durée et l’effort physique.
J’avais déjà réalisé une évaluation en 2020 pour évaluer l’impact des marches sur les jeunes.
SEUIL a décidé de reconduire une évaluation en 2025.








