Projet :
Fenêtre sur confinement
L’équipe de chercheures : Francesca Ansaloni et Émeline Bailly, urbanistes, Laetitia De Angelis, ethnologue, Bénédicte de Lataulade et Lucie Melas sociologues.
La période de confinement « imposé » fut sans précédent. L’injonction à rester chez soi a questionné notre rapport à la ville et à notre logement. Elle a favorisé un surinvestissement de l’habitat et un désinvestissement de la ville.
Nous avons recueilli le vécu du confinement et l’appréhension individuelle de la ville et de l’habitat à travers deux méthodes :
- Une enquête par entretiens semi-directifs téléphoniques d’environ 2 heures hebdomadaires (onze personnes ont ainsi été interviewées chaque semaine).
- Un recueil de 32 journaux de bord personnels rédigés quotidiennement ou hebdomadairement (à partir d’une grille de questions transmise la première semaine du confinement).
Plus d’une quarantaine de personnes ont pu ainsi être suivies. Nous avons pu documenter et consigner, tout au long du confinement, le vécu du confinement et l’évolution du rapport à la ville, à ses qualités, Le matériau recueilli est riche d’enseignements et nous pensons qu’il questionne ce qui participe de la qualité urbaine et de la qualité de la vie.
C’est pour mettre en valeur ces témoignages que nous avons décidé de faire réaliser 10 podcasts à partir des journaux de bord. Nous avons fait appel à la Compagnie des gens qui content et à Poétique publique pour raconter 10 journaux de bord, choisis parmi les 30. Des voix pour rendre compte de la diversité des regards sur un vécu de situation commune, pour apporter une vision sensible à ces textes, pour valoriser l’humanité de cette recherche.